Montréal, le 12 novembre 1998

Amis lecteurs,

Vous trouverez aujourd'hui une toute petite chronique. Pas que je ne vous aime pas, bien au contraire. Mais, vous avouerais-je, la journée d'hier fut bien occupée, au point que j'ai été obligé d'annuler ma petite visite à la réunion de Linux-Québec.

En arrivant à la maison, je me suis quand même installé devant mon fidèle Pentium pour prendre mon courrier électronique. Surprise, encore du courrier Linux ;-)). Et toujours ce coup de main, soit virtuel, soit bien réel, que certains parmi vous me proposent. C'est très gentil et je vous en remercie.

Avant de vous quitter, deux petites observations:

1) Pour rouler Linux, KDE et StarOffice, ça prend un PC bien équipé en mémoire vive. 32 megas? Non, plus que ça, au moins 64 mégaoctets. Je commence à comprendre qu'il y a des solutions Linux haut de gamme et des solutions Linux moyen et bas de gamme. Je vous annonce donc, pour continuer de façon plus équitable cette expérience, que j'aurai désormais deux ordinateurs Linux. Mon petit Pentium 200, non-MMX, avec uniquement 32 mégaoctets de mémoire vive (donc, moyen de gamme), et une vrai machine haut de gamme avec 128 mégaoctets de mémoire vive. On verra ainsi les performances de chacun dans la vraie vie.

Aussi, je me prépare à investir mon héritage (sic!) dans un vieux 486 recyclé, avec 8 ou 16 mégas de mémoire vive, histoire de vérifier s'il est vraiment possible de faire fonctionner avec succès ces vieux PC dont personne ne veut. L'expérience Linux s'annonce de plus en plus intéressante, vous en conviendrez?

2) En jouant avec le panneau de contrôle de KDE, je me suis apperçu que l'on pouvait avoir une interface française. Clic et voila! Aussitôt dit, aussitôt fait. Ce qui est extraordinaire, c'est que non seulement l'interface KDE est en français, mais tous les logiciels KDE « aware » changent d'interface et affichent un menu français! Par exemple, StarOffice 5.0 affiche des menus tout en français. Madame Beaudoin sera sûrement contente de l'apprendre.

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, et on se reparle demain.

Michel Dumais    Reproduction autorisée à certaines conditions