Combien coûtent les logiciels ?

Imaginons que vous ayez à déployer un logiciel dans votre entreprise. Cette page a été conçue pour vous aider à décider quelle solution logicielle est la moins coûteuse pour votre entreprise en fonction d'un modèle économique simple.

Dans un premier temps, nous vous conseillons d'engager un consultant indépendant¹ pour évaluer objectivement les divers paramètres qui fonderont votre choix pour de nombreuses années. En effet, il ne faut pas hésiter à bien évaluer pour éviter de devoir dépenser plus tard des sommes considérables pour une mauvaise solution.

Evaluation

Combien de postes allez-vous équiper ? Combien pensez-vous dépenser pour évaluer les diverses solutions qui s'offrent à vous ?

Nombre de postes :

Frais d'évaluation :

Coût d'entrée

Si vous utilisez un logiciel commercial, il faut payer une licence par poste. Indiquez dans la case correspondante le prix d'une licence pour un poste.

Si vous utilisez un logiciel commercial ou un logiciel libre, il faut l'adapter à vos besoins en demandant à des ingénieurs ou aux utilisateurs de définir quelques paramètres ou de programmer quelques scripts. Indiquez le coût d'adaptation dans la case correspondante en évaluant le coût salarial ou le coût en consultants externes pour adapter le logiciel à vos besoins.

Si vous développez un logiciel directement adapté à vos besoins, indiquez dans la case correspondante le coût salarial ou le coût en consultants externes pour développer le logiciel.

Cliquez enfin sur le bouton « Comparer » pour faire apparaître le coût d'entrée de chaque choix.

Coût annuel des défauts

En cas de défaut sérieux, un logiciel n'est plus utilisable. On ne peut par exemple plus envoyer de courrier électronique. Des fichiers ou des données disparaissent. Il faut redémarrer les machines en permanence. Les utilisateurs sont alors « payés à ne rien faire » ou à travailler de façon moins productive. Indiquez dans la case ci-dessous le coût journalier moyen des défauts pour un poste affecté. Par exemple, si l'utilisateur ne peut plus travailler, ce sera le coût d'une journée de chômage technique. Si l'utilisateur perd 1 heure chaque jour à vérifier que les données qu'il a saisies sont correctes, indiquez dans dans la case le coût salarial moyen d'une heure de travail pour les utilisateurs concernés.

Coût journalier moyen des défauts par poste :

Tous les logiciels n'ont pas la même fiabilité. Indiquez dans chaque case combien de fois un défaut sérieux survient en une année. Si par exemple un défaut sérieux n'intervient qu'une année sur 4, indiquez 0.25 dans la case. Bien entendu, il n'est pas très facile de connaître la probabilité de survenance des défauts. Il s'agit d'ailleurs d'une information souvent gardée secrète par les développeurs. Aussi, le meilleur moyen d'évaluer la fiabilité d'un logiciel consiste probablement à suivre dans les forums de discussion d'Internet ou les pages spécialisées d'utilisateurs la fréquence d'apparition des défauts et la rapidité avec laquelle ils sont corrigés.

Nombre d'années :

Cliquez enfin sur le bouton « Comparer » pour faire apparaître le coût total chaque choix sur la durée concernée. La solution pour laquelle la case « Total » est la plus faible est probablement la meilleure d'un point de vue économique.

Limites intrinsèques au modèle

Nous avons négligé dans notre évaluation trois coûts :

• le coût annuel de la maintenance. On peut supposer qu'il ressort de l'investissement grâce aux systèmes automatiques de maintenance en réseau, qu'il est relativement indépendant du logiciel ou qu'il dépend principalement de l'approche organisationnelle de l'entreprise. Cette hypothèse est d'autant plus excate que l'entreprise ou le nombre de postes concernés est grand. Cette hypothèse est cependant inexacte dans le cas d'un particulier ou d'une très petite entreprise qui, s'ils n'ont pas les compétences d'un administrateur système, ont tout intérêt à choisir la solution la moins chère à maintenir.
• la durée d'amortissement du matériel. Certains logiciels nécessitent de changer d'ordinateur plus souvent que d'autres. Voir sur ce sujet « Les coûts de la bureautique d'entreprise » et « Linux, mini OS contre maxi exploitation ».
• les coûts de migration (voir Les limites de l'approche « logiciel libre »).

Aussi, pour obtenir une évaluation plus fine du coût d'une solution par rapport à une autre, il faudrait probablement mener une étude détaillée en faisant appel à un consultant indépendant.