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l'expérience d'EGT-I au Cameroun

 

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 cameroun


        Un panorama de l'action de FCR en Afrique se doit d'évoquer le partenariat particulier que la Société eut avec le gouvernement  camerounais pour l'ingénierie d'une grande partie de son réseau de télécommunications, ce qui constitua une activité très spécifique et très originale. 

  Ce partenariat, qui dura près de 20 ans, fut conclut à la fin des années 1960 entre le Ministère camerounais des Postes et Télécommunications et EGT-I, filiale à 100 % de FCR qui pouvait proposer ses services sous un autre nom.

  Les contrats d'ingénierie, qui firent l'objet de plusieurs conventions successives, accompagnaient les différents programmes d'équipements de la plus grande partie du réseau téléphonique camerounais (hors zone anglophone), assurés par des constructeurs français, financés et supervisés par les organismes français de Coopération. 

   EGT-I (FCR) devait apporter une assistance totale aux ingénieurs et techniciens de la Direction générale des Télécommunications du Cameroun pour l'étude, les relations avec les constructeurs, la signature, le suivi et la réception de tous les marchés d'équipement du réseau de téléphonie publique. Cela concernait tous les domaines du réseau
  •  les centraux téléphoniques y compris les bâtiments qui les abritaient et la fourniture d'énergie dont il avaient besoin, 
  • les faisceaux hertziens qui les reliaient 
  •  les réseaux urbains souterrains et aériens de rattachement des abonnés.
   Pour mener à bien ces travaux EGT-I (FCR) mit en place une petite équipe permanente à Paris et procéda au recrutement et à l'expatriation à Yaoundé d'experts de l'Administration française des Télécommunications.  Cette collaboration étroite entre les ingénieurs camerounais et les spécialistes d'EGT-I (FCR) permit en quelques années, à la satisfaction de tous, la mise en place d'une infrastructure moderne de 34 centraux téléphoniques dans l'ensemble du pays et la modernisation des deux grands réseaux de Douala et Yaoundé.

   Cette collaboration prit fin quand les autorités camerounaises se rapprochèrent des constructeurs allemands vers la fin des années 1980.

 

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